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Les vérités qui dérangent

  • Anaïs Doublet
  • 15 janv. 2019
  • 10 min de lecture

Avant, je tenais absolument à convaincre tout le monde, dès que je découvrais une pratique ou une façon de vivre qui avait amélioré ma vie, que c'était aussi ce qu'ils devaient adopter. C'était systématiquement la confrontation... Forcément, j'aborde presque toujours des thématiques controversées ou taboues dans notre société "occidentale"et particulièrement en France : santé avec une approche non-conventionnelle, alimentation végétale, bien-être au quotidien, style de vie, relations, condition des animaux, parité adultes-enfants, "éducation", bienveillance, paix, amour ... Je casse les codes à coups de réflexion...


Ces envies de convaincre partaient d'une bonne intention car ma qualité de vie avait nettement augmenté et je voulais faire partager ces découvertes à tous mes proches - et moins proches. En effet, j'ai atteint une qualité de vie que je ne pensais atteindre que vers mes 60 ans !... (et j'ai maintenant 32 ans)


Maintenant, je fonctionne différemment. J'ai pris conscience que chacun-e a son propre parcours de vie. Ce que je vis ne correspond pas forcément à une autre personne. Et de toute façon, pour arriver à la même qualité de vie que celle que j'ai, il y a différents parcours possibles. De plus, tout le monde n'est pas forcément prêt à faire des changements dans sa vie, n'en a tout simplement pas envie ou n'en éprouve pas le besoin. Et c'est quelque chose que j'apprends à accepter. Chaque chemin de vie est unique et correspond à la personne qui le vit.


Désormais, j'aime partager mes découvertes, mes évolutions avec les personnes qui les ont déjà vécues ou qui y sont intéressées. J'aime donner des conseils, mais seulement si on me les demande ou si les personnes sont réceptives. Si je vois que je suis en total désaccord avec quelqu'un, il m'arrive la plupart du temps de couper court à la conversation. Je reconnais avec la personne qu'on a des points de vue différents et puis c'est tout. Pas besoin de débattre. Cependant, j'aime aussi donner mon avis même si on ne me l'a pas demandé :). J'aime parler de ce dont les gens n'ont (souvent) pas conscience : ce sont les vérités qui dérangent. Il s'agit de ce qui se trouve derrière les apparences : ce qu'il y a derrière ce que l'on voit, ce que l'on consomme au sens large (ce que j'introduis dans ma vie, dans mon environnement, dans mon corps... de façon consciente ou inconsciente). L'étiquette ne fait pas le produit ;). Quand je vois que les gens se ferment ou ne sont pas réceptifs, je m'arrête. Je prends conscience que je viens de planter une graine de réflexion vers la bienveillance, le bonheur, l'amour, la paix ou autre (ou pas...). Ce sont ces valeurs qui m'animent et qui sont à l'origine de mes remarques et de mes réflexions.


J'ai la conviction que nous sommes ce que nous mangeons, disons, pensons, faisons, achetons, ce que nous consommons en général, ce que nous utilisons et ce dont nous nous entourons... Tout cela nous façonne. Seulement, j'ai aussi la conviction que nous façonnons tout cela à travers nos pensées (conscientes ou inconscientes) et que nous avons notre mot à dire sur ce qui nous arrive. Le tout est d'en prendre conscience et de mettre en place concrètement ce que nous voulons. Bien sûr, il y a des choses sur lesquelles nous n'avons pas de prise : la vie. Ces évolutions peuvent prendre du temps, ou prendre vie en un instant. J'ai aussi la conviction que nous sommes plus que toutes ces choses et que nous avons tous une essence commune faite d'amour. Je pense qu'à travers chaque acte que nous posons, nous recherchons l'harmonie, même si cet acte est maladroit ou dysharmonieux.


Prendre conscience des vérités cachées derrière de belles parures peut être source d'angoisse, de peurs, de colère, de frustration ou autres. C'est la révélation de tout ce que l'on n'a pas osé/voulu/pu voir jusqu'à présent. En tout cas, c'est comme cela que ça s'est produit pour moi : quand j'ai pris conscience de la violence présente derrière la consommation d'animaux morts ou la maltraitance des employé-e-s qui fabriquent mes vêtements, j'étais comme perdue. Depuis ce moment-là, je ressens un malaise devant les rayons de beaux morceaux de chair bien rose ou les étals à perte de vue de vêtements made in China, Taïwan, India... La fabrication d'un vêtement représente en réalité - au-delà de l'image diffusée par le marketing, par l'inconscient collectif ou par nos croyances - l'exploitation des personnes, les mauvaises conditions de travail, l'exploitation de la nature (dégradation de la nature - extraction, rejets, utilisation d'eau), l'exploitation des animaux (produits dérivés), la pollution directe ou indirecte, la consommation d'énergie... ou encore la fabrication de bijoux sachant qu'il en existe déjà des millions en parfait état sur cette terre (exploitation des êtres humains, des sols...) et les nouvelles technologies au sens large qui ne sont plus à la mode deux mois après leur parution... Les productions industrielles en général couplées avec l'obsolescence programmée provoquent un gâchis incommensurable... Nous parlons désormais de continents de plastique...

Vive les vides-greniers, les friperies, les trocs entre copines/copains, les partages de savoir-faire, le DIY !!! On peut trouver des milliers d'objets de bonne qualité, qui coûtent trois fois rien et qui sont déjà conçus ! Ils vous attendent avec impatience ! ;) On peut aussi apprendre à les fabriquer !


Il est tout de même relativement difficile dans cette société de contrôler tout ce que nous consommons. ​En effet, sur les étiquettes, tout n'est pas indiqué : matériaux utilisés pour les procédés de transformation, certains ingrédients, ou bien l'on n'est pas informé de leur nocivité, de leur provenance... Et puis la publicité fait bien son travail en vantant les mérites de produits nocifs, en prônant l'abondance matérielle et en brouillant les pistes...


C'est là où notre rôle de consommateur prend toute son importance : nous faisons des choix aujourd'hui pour des résultats demain avec comme exemple frappant l'arrivée et le très large développement du "bio" dans de nombreux magasins depuis environ une dizaine d'années (alimentaire, textile, cosmétique...). Cependant, nous devons tout de même être conscient-e-s que le bio industriel ne vaut pas le bio local d'un petit producteur - emballages, traitement de la terre, conditions de travail (une autre vérité qui dérange)... Bref, sachons observer d'où provient ce avec quoi nous nourrissons notre corps, ce qui fabrique notre corps et notre quotidien et influe par là même sur notre qualité de vie actuelle et à venir.


Les "vérités qui dérangent" sont nombreuses et je ne pourrai pas en faire une liste exhaustive bien évidemment. En réalité, je propose de prendre conscience, de sortir de cette routine plus ou moins agréable, de retirer mes œillères et de me poser ces questions : qu'est-ce que je fais de moi, qui est-ce que je veux être/devenir, qu'est-ce que je veux véhiculer ? Prendre conscience me permet de récupérer mon pouvoir sur ma vie vers plus de liberté : je choisis ce que je fais, comment je me soigne, ce dont je m'entoure (extension de moi-même)... Cela revient à choisir qui je suis et qui je deviens à chaque instant. Ce que je change au présent aura un impact sur mon futur. J'insiste sur le fait qu'il s'agit uniquement de prendre conscience sans culpabilité, en me donnant une direction pour plus d'alignement avec mes valeurs. Je change si j'en ai envie et à mon rythme. :)


J'ai l'impression que tout ce que je tolère dans ma vie de façon consciente ou inconsciente et qui ne correspond pas à mes valeurs me pollue, me bloque, me limite dans l'expression de mon être. A ce moment-là, je ne suis pas/plus connecté-e avec mon essence profonde. J'ai cette possibilité de poser mes actes en adéquation avec mes convictions.




Tout ce que je consomme, ce dont je m'entoure peut avoir des effets négatifs sur ma santé et mon bien -être en général (favorisation des maladies, des troubles divers : digestion, comportement, sommeil ; empêcher le bon fonctionnement du corps...). Je vous laisse faire vos propres recherches et vous propose des pistes de lecture et des visionnages par la suite.


Tableau des modes de fonctionnement et de consommation conventionnels


Toutes ces prises de conscience peuvent être douloureuses, c’est pourquoi il est important selon moi de savoir s'en détacher. Cela me fait penser à une chanson d'Abd Al Malik "Gilles", dont j'aime beaucoup le refrain : "Lorsqu'on fait quelque chose, il s'agit d'y rester et d'en sortir". Je comprends cette phrase comme l'idée d'avoir une intention et de la ressentir, de la porter en soi, de la vivre, puis de lâcher prise et de laisser faire l'Univers ou la puissance en laquelle vous croyez, quel que soit le nom que vous lui donnez.


Après avoir pointé du doigt les problèmes, concentrons-nous sur les solutions. Bien évidemment, toutes les "solutions" dont je vous parle ne sont que des pistes, qui plus est non exhaustives. Il ne s'agit pas seulement d'en parler, mais de les vivre et de faire vous-mêmes vos propres découvertes.


Pensons éthique, végétal, biologique, local, simple, authentique, amour, paix, bienveillance...

Je porte mon attention sur ma vie, sur ce dont elle a été constituée jusqu'à maintenant et je me tourne vers des pistes, des solutions, des outils qui peuvent m'aider et m'accompagner vers un mieux-être :


- Ce que je pense (conséquence de ce que j'ai vécu jusque là) :

Méditation, pensée positive (La force est en moi, Louise Hay)...

- Ce que je dis (conséquence de ce que je pense...) :

"Que ma parole soit impeccable" (Les quatre accords toltèques, Don Miguel Ruiz)

- Ce que je fais (conséquence de ce que je pense...) :

Je suis responsable de mes actes et de mes choix (ex sportif : je peux choisir d'avoir une

pratique harmonieuse qui permet de me défouler ou de me relaxer ; au quotidien : je

prends conscience que je fais des choix à chaque instant ; je peux laisser mon cœur les

effectuer). Rire !!! C'est bon pour la santé, alors on peut se lâcher, et puis il faut en profiter,

c'est gratuit !!! Rire seul ou à plusieurs peut être une activité quotidienne.

- Ce que je ressens (conséquence de ce que j'ai vécu jusque là - haine/amour) :

Quand je vis un événement qui m'est désagréable, je peux choisir de me plaindre

longtemps ou de ressentir ce que cela produit dans mon corps (j'accueille toutes les

sensations, j'observe leur texture, leur densité...), de l'accepter, puis de m'en

libérer et de voir le côté positif de la situation. Quoi que je choisisse, je ne pourrai pas

changer la situation passée, alors tant qu'à faire, autant choisir de me sentir bien

maintenant :). Je suis à l'écoute de mes besoins qui se manifestent à travers mes

émotions. Je peux m'aider d'outils comme la Communication Non Violente pour apprendre

à mieux écouter mes besoins et pouvoir formuler des demandes claires.

- Ce que je mange :

Ajouter une grande quantité de fruits et légumes dans ma vie (L'enquête Campbell, T.

Campbell, Anne So fruits...).

- Ce que je mets sur ma peau (gel douche, shampoing, crèmes...) :

Choisir des produits respectueux de mon corps, de l'environnement et des animaux et que

je pourrais consommer (naturel, vegan, éthique, simple. Ex : huiles végétales pour le

visage, déodorant : bicarbonate de soude).

- Ce que j'utilise pour me soigner :

Je reprends en main mon pouvoir de guérison, j'écoute mon corps, je change mes

croyances limitantes (affirmations positives), je trouve des remèdes naturels, des

techniques faciles à utiliser, des personnes qui peuvent me guider (Nouat Naa :

stimulothérapie faciale ; massages, argile, baume du tigre, huiles essentielles...). Bien

évidemment, je prends bien le temps d'étudier les produits avant de les utiliser, et si

besoin, je me dirige vers un naturopathe ou quelqu'un de calé dans le domaine.

- Ce que j'achète :

Choisir la qualité plutôt que la quantité, je m'entoure uniquement d'objets qui me

procurent de la joie (Le rangement : étincelle du bonheur, Marie Kondo)

- Ce que je porte :

- Ce que j'écoute résonne en moi (Masaru Emoto) :

Mélodies harmonieuses, chansons positives, ondes 432 hz, subliminal thérapeutique...

- Ce que je regarde, et globalement, ce vers quoi je tourne mon attention :

Les choses simples de la vie, des vidéos inspirant la paix, l'harmonie, la joie, la

connection, l'humour...

- Ce dont je m'entoure (qui sont le reflet de la façon dont je me considère) :

Des meubles, des objets de qualité (pour leur usage et également pour ma santé).

- Ceux dont je m'entoure :

Des personnes qui voient le meilleur de moi-même et dont je vois le meilleur,

des personnes avec lesquelles je me sens épanouie.


Je souhaite le meilleur pour moi-même. Mon corps est un temple. Je le respecte et pour cela, je m'informe du mieux que je peux.

Mon intuition est ma boussole. J'apprends à m'écouter, à écouter ce que me disent mon corps, mon cœur, mes tripes (méditation, écoute de mes émotions, de mes ressentis). Chaque jour, j'affine cette écoute. Ex : je me sens plus apaisée depuis que je ne consomme que des aliments d'origine végétale parce que mes actes sont en adéquation avec mes convictions. J'ai aussi ressenti un changement positif dans mon corps, notamment en terme de santé, ce que je développerai dans un article dédié à l'alimentation.


"Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde", Gandhi. Pour me sentir mieux dans ma vie, je m'occupe d'abord de moi. Je mets en place, je réalise ce que j'aimerais voir autour de moi, puis cela se diffuse tout seul. Quand j'incarne une valeur, l'énergie qui émane de moi est très puissante. Elle est originelle, sincère.


Concrètement, comment je m'y prends :

J'ouvre mon cœur.

Je prends conscience que je fais toujours de mon mieux (Les quatre accords toltèques).

Je suis responsable.

Je me pose des questions sur mes choix et les actes que je pose en conséquence.

J'accepte que cela puisse prendre du temps, je suis patient-e. Les petits pas comptent.

Je m'instruis à travers des lectures, des visionnages, des écoutes, des formations, des échanges, mon expérience...

Je trouve des outils qui m'aident à mettre mes convictions en pratique comme un cahier du bonheur/de la connexion avec moi-même dans lequel je note uniquement du positif : pensées inspirantes, exercices de relaxation etc. J'en relis quelques pages quand je me sens perdue. Habitica est un autre outil qui peut aider à mettre en place de nouvelles habitudes.

J'ose être qui je suis en me libérant de mes croyances limitantes et du carcan imposé par l'extérieur.

Je me dirige vers d'autres personnes qui peuvent m'aider dans mon cheminement.

J'accueille et je remercie la vie.

Je suis bien ici et maintenant.


Je suis la seule/le seul à pouvoir me changer et j'en suis capable. Le cerveau a une neuroplasticité qui permet de changer (si je le souhaite) mes pensées limitantes et d'apprendre à tout âge. De nouvelles routes, de nouvelles connexions se créent. Chacun a la possibilité de façonner sa vie quasiment à l'envi. C'est ce en quoi je crois car c'est ce qui fonctionne pour moi. Ex : je me disais constamment : "la nuit, j'entends le moindre bruit, je suis constamment réveillée et cela me gêne" car c'était vrai. Je ne dormais pas toujours très bien. J'en ai pris conscience et j'ai changé mes pensées. Je me suis dit : "la nuit, je dors bien et si jamais je suis réveillée, je me rendors facilement". Et c'est maintenant ce qui se produit... C'est comme si j'avais envoyé un message directement à mon cerveau. Cela ne s'est pas produit aussitôt mais cela a tout de même été relativement rapide (environ 2 mois). C'est un cheminement, il faut pour cela prendre conscience de la situation, vouloir la changer et mettre son énergie dans ce projet.


Je passe à l'action dès maintenant :

J'écris des phrases inspirantes qui me font vibrer que j'affiche (tableau blanc, noir, affiche...) et que je peux lire tous les jours. Je trouve des endroits stratégiques (devant mon lit, dans un couloir que j'emprunte régulièrement, devant mon bureau...). Pour ce faire, je me suis inspirée du livre de Louise Hay La force est en vous. J'écris mes phrases toujours au présent, avec une formule positive et à la première personne du singulier pour me l'approprier. Oubliez les phrases du genre : je n'y arriverai jamais. Au lieu de cela, encouragez-vous : "J'arrive à mettre en place ce qui est important pour moi", "Je suis capable", "Je mérite le meilleur"...


A vous de jouer ! ;)


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